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Accueil / Prothèse Totale de Hanche par voie mini-invasive avec planification pré-opératoire 3D
Afin de bien comprendre ce chapitre, nous vous conseillons, en préambule, de découvrir l’anatomie de la hanche, si importante pour les résultats de la chirurgie.
L’intervention d’arthroplastie totale de hanche consiste à remplacer les 2 versants de cette articulation usée par du matériel prothétique :
Les études scientifiques ont montré que la restitution de l’anatomie de la hanche est le garant du meilleur résultat fonctionnel et d’une meilleure longévité de la prothèse
5 éléments anatomiques sont importants à prendre en compte et à restituer en cas d’arthroplastie totale de hanche :
En effet, la restitution de ces 5 éléments est le gage d’un fonctionnement articulaire optimal et d’une excellente stabilité, limitant le risque de luxation.
Les 3 premiers éléments jouent un rôle prépondérant dans la tension de la capsule articulaire et des muscles fessiers, principaux muscles stabilisateurs de la hanche.
En cas de diminution de l’offset fémoral ou de raccourcissement excessif du membre inférieur, ces muscles sont détendus et n’assurent plus leur fonction de stabilité de la hanche (risque de luxation de prothèse de hanche) et peuvent entraîner une boiterie par insuffisance musculaire.
En cas d’augmentation de l’offset fémoral ou d’allongement excessif du membre inférieur, ces muscles sont trop tendus et peuvent entrainer douleurs, boiterie ou raideurs.
Les 2 derniers éléments jouent un rôle dans la stabilité de la prothèse.
En cas d’anomalie d’orientation des implants prothétiques (tige fémorale et cupule acétabulaire), un contact anormal peut se faire entre le col de la prothèse et le rebord de la cupule acétabulaire (conflit ou effet-cam), entrainant un risque de luxation de la prothèse.
Votre corps présente des particularités morphologiques qui vous sont propres.
La forme d’une hanche, ainsi que son niveau et forme d’altération lorsqu’elle est atteinte d’arthrose, varie également d’une personne à l’autre.
Les nouvelles approches de planification 3D dans le cadre de la mise en place d’une Prothèse Totale de Hanche permettent d’anticiper ces particularités individuelles au cas par cas.
Les études scientifiques ont montré que la restitution de l’anatomie de la hanche est le garant du meilleur résultat fonctionnel et d’une meilleure longévité de la prothèse.
Une restitution anatomique de la hanche comme à son origine par l’implantation en position idéale de votre prothèse ainsi que le choix de la taille adéquate permet donc :
Cette planification est réalisée à partir d’un scanner de votre hanche que le Dr ARNOULD vous aura prescrit quelques semaines avant l’intervention. Cet examen permet de retranscrire votre anatomie en 3D de manière extrêmement fidèle.
Dans le cas d’une planification sur mesure, vous bénéficierez le plus souvent de la pose d’une prothèse totale de hanche anatomique composée d’un implant fémoral SPS Evolution et d’un cotyle APRIL du laboratoire SYMBIOS.
Le laboratoire SYMBIOS est spécialisé dans la fabrication de prothèse totale de hanche sur mesure, fabriquée à partir d’un scanner pré-opératoire. Grâce à leur base de données immenses de scanner de hanche et de mesures réalisées, à partir d’une moyenne anatomique issus de 300 scanners de fémurs normaux, ils ont pu développer une prothèse totale de hanche anatomique, qui s’adapte parfaitement à la forme de votre hanche.
Cette prothèse utilisée a déjà 20 ans de recul, avec 100% de survie à 10 ans
Le couple de frottement utilisé (matériau de l’articulation en elle-même entre la tête prothétique et l’insert (intérieur) cotyloïdien, sera, le plus souvent, un couple céramique/céramique, à savoir celui le plus résistant à l’usure.
La fixation primaire de votre prothèse se fera la plupart du temps sans ciment, par impaction en force (press-fit) de vos implants dans l’os.
La forme anatomique de l’implant fémoral permet un remplissage proximal métaphysaire optimal et un ancrage plus proximal, à la différence des implants fémoraux droits classiques qui ont un ancrage diaphysaire distal, évitant ainsi des phénomènes de contrainte distale (stress-shielding) de ces tiges droites et évitant donc d’éventuelles douleurs de cuisse.
La fixation secondaire biologique, à distance de la pose, se fera par une réhabililation osseuse de vos implants (ostéointégration) grâce au revêtement en titane poreux et en hydroxyapatite (matériel ostéoconducteur) présent sur les implants.
Dans 2% des cas, il existe des morphologies extrêmes pour lesquelles les implants standards ne permettent pas de restaurer votre anatomie parfaitement
Dans ces cas rares, il faudra utiliser des implants fémoraux / tiges sur mesure, fabriqués par l’industrie à partir d’un scanner
(délai de fabrication de 6 à 8 semaines )
Dans les cas de destruction avancée de votre articulation de la hanche (arthrose, arthrite inflammatoire, ostéonécrose) AVEC retentissement douloureux, fonctionnel et limitation de vos activités, ou en cas de fracture du col du fémur au-delà de 60 ans, votre chirurgien vous proposera une chirurgie de remplacement de votre hanche par une prothèse totale.
La coxarthrose (arthrose de la hanche) est une usure définitive du revêtement cartilagineux de la tête du fémur et du cotyle. Il s’agit d’une maladie (ou plutôt d’un vieillissement) de votre cartilage.
La coxarthrose s’accompagne progressivement d’une perte de la mobilité articulaire de la hanche et d’un enraidissement, commençant le plus souvent par une perte de la rotation interne et de l’extension de hanche.
La douleur et l’enraidissement de la hanche sont responsables d’une boiterie à la marche.
L’ensemble de ces symptômes va amener progressivement à une augmentation de la fréquence des douleurs, une diminution de votre périmètre de marche, une limitation voir un abandon de vos activités quotidiennes, professionnelles ou sportives.
Sur le plan radiographique, le cartilage ne se voit pas (il est radiotransparent) mais il se devine par l’épaisseur de l’interligne de l’articulation.
L’arthrose, qui se définit par un amincissement progressif de votre cartilage, se traduit radiographiquement par une perte d’épaisseur de cette interligne (ce que l’on appelle un pincement) jusqu’au stade extrême d’un pincement complet et d’un frottement très douloureux os contre os. Il s’y associe des réactions osseuses à type d’excroissance (encore appelé becs de perroquet ou ostéophytes) et à type de condensation osseuse.
Il faut bien comprendre que nous opérons des patients et non des radiographies. Même si votre imagerie montre une usure très avancée de votre hanche, si vous êtes asymptomatique, il n’y a aucun intérêt à vous opérer d’une prothèse totale de hanche.
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L’intervention d’arthroplastie totale de hanche est une chirurgie fonctionnelle, de confort.
L’objectif de la prothèse totale de Hanche est d’obtenir une suppression de la douleur et ainsi de vous permettre de retrouver une vie normale.
La marche est reprise dès le jour-même de l’intervention. Au bout de 4 à 6 semaines, vous êtes souvent capables de marcher sans aide, sans boiterie et sans douleur.
Les meilleurs résultats sont observés après un délai de trois à six mois. L’amélioration peut se poursuivre pendant l’année postopératoire.
Le résultat attendu est une marche sans canne indolore et la reprise des activités physiques habituelles.
Dans la grande majorité des cas, la hanche devient même oubliée (sensation d’avoir une hanche normale).
La conduite automobile peut être reprise après trois semaines pour la hanche gauche et six semaines pour la hanche droite.
Les activités professionnelles sont généralement reprises après six semaines à trois mois (très variable en fonction de la profession et des cas).
Les activités physiques sont autorisées après trois mois. Elles dépendent du niveau physique du patient et sont à valider avec votre chirurgien.
Restitution anatomique de votre hanche comme à son origine, prouvée par une parfaite symétrie entre les deux côtés, pour :
La phlébite peut survenir en dépit du traitement anticoagulant. Il s’agit d’un ou plusieurs caillots qui se forment dans les veines des membres inférieurs; ces caillots peuvent migrer et entraîner une embolie pulmonaire. La gravité potentielle des embolies pulmonaires explique l’importance accordée à la prévention des phlébites. Cette prévention est basée essentiellement sur le traitement anticoagulant. Certains prescrivent aussi en postopératoire des bas de contention.
L’hématome postopératoire (poche de sang) est rarement gênant et nécessite exceptionnellement une évacuation. Il peut s’avérer nécessaire d’envisager une transfusion de sang en per ou en postopératoire. De nos jours, les produits sanguins (tout comme les greffes osseuses) subissent de très nombreux et très rigoureux tests destinés à prévenir la transmission de certaines maladies comme le sida ou l’hépatite.
L’inégalité des membres inférieurs. Elle n’est pas préoccupante au-dessous de 15 millimètres. Malgré les mesures pré et peropératoire, il n’est pas toujours possible ni souhaitable de rechercher l’égalité de longueur des membres inférieurs car un raccourcissement du côté opéré provoque une faiblesse des muscles fessiers ainsi qu’une instabilité de la prothèse qui peut entraîner une luxation.
Luxation : Le déboîtement de la prothèse est possible en particulier dans les premières semaines car l’intervention a supprimé la raideur et les douleurs préopératoires. Ainsi, des mouvements extrêmes peuvent être réalisés sans s’en rendre compte. Votre chirurgien et votre kinésithérapeute vous expliqueront les mouvements dangereux à éviter.
Plus rarement :
L’infection est une complication rare mais grave. Ce risque est minimisé par les précautions préopératoires qui visent à rechercher et traiter tout foyer infectieux méconnu (urinaire surtout) et à s’assurer le jour de l’opération que la peau est impeccable. Des antibiotiques vous seront administrés à titre préventif durant l’intervention. L’infection du site opératoire peut se manifester à n’importe quel moment dans les suites de l’intervention. Les signes les plus fréquents sont la fièvre, les douleurs, l’impotence fonctionnelle ou un écoulement anormal au niveau de la cicatrice. Si de tels signes apparaissent, il faut impérativement contacter votre chirurgien. Ne prenez aucun antibiotique et aucun anti-inflammatoire avant de l’avoir rencontré. Les prélèvements bactériologiques superficiels de la cicatrice sont inutiles.
Une infection de la prothèse conduit toujours à une nouvelle chirurgie. Votre chirurgien pourra être obligé de ré intervenir au niveau de la prothèse dans un but diagnostique et/ou thérapeutique. Il réalisera alors une ponction, un lavage voire un changement de la prothèse.
Si une infection est avérée, deux cas de figure :
Pour prévenir une infection tardive, il faudra donc traiter les infections (dentaires, urinaires, pulmonaires) toute votre vie et prendre bien soin de votre peau en évitant toute plaie qui constituerait une porte d’entrée pour les bactéries.
Le tabac augmentant de manière significative le taux d’infection et les difficultés de cicatrisation, il est formellement demandé d’arrêter le tabac au moins un mois avant l’intervention et ensuite pendant trois mois.
Beaucoup plus rarement sont observées ces complications :
La durée de vie d’une prothèse totale de hanche est actuellement de 15 ans minimum en l’absence de complications.
Il a été décrit des bris de prothèse : soit de la pièce fémorale (essentiellement le col fémoral) soit des pièces du couple de friction lorsqu’il est en céramique (tête ou cupule) : il faudra alors les changer.
Pour les limiter, iI est nécessaire de bien respecter les recommandations de votre chirurgien : évitez les sports violents et les travaux de force.
Quelques bruits de frottements ou de grincements peuvent survenir lors de l’utilisation des couples céramiques utilisés pour l’absence d’usure : ils ne sont pas graves.
Un descellement de la prothèse peut se produire sur le long terme. C’est à dire que la prothèse peut tenir moins bien dans l’os et provoquer des douleurs. Ces descellements tardifs ont plusieurs causes possibles. Ils peuvent être mécaniques et liés à une pratique trop violente et intensive d’une activité physique ; ils peuvent être liés à une réaction de l’organisme aux débris d’usure de la prothèse ; ils peuvent être liés à une infection de la prothèse.
Vous devez continuer votre traitement habituel (excepté consignes contraires de votre chirurgien ou médecin).
Les médicaments à visée antalgique sont à prendre de manière systématique les premiers jours, à heures fixes, sans attendre l’apparition de douleurs, pour une meilleure efficacité. Par la suite, vous pourrez en prendre uniquement en cas d’accès douloureux puis les arrêter lorsque les douleurs auront disparu.
Vous devez garder la jambe surélevée au début quand vous êtes au repos pour faciliter le drainage et la circulation veineuse.
Les bas de contention sont à porter toute la journée pendant 1 mois.
Il est conseillé de continuer à appliquer de la cryothérapie (attelle IGLOO ou vessie de glace) les premiers jours pour lutter contre l’œdème post-opératoire et les douleurs, jusqu’à disparition de ceux-ci.
Les soins locaux de la cicatrice sont à réaliser tous les 2 jours par votre infirmière libérale jusqu’à la cicatrisation complète qui dure environ 15j.
Les fils ou les agrafes seront à retirer à partir du 15ème jour post-opératoire (un sur deux au 15ème jour puis le reste deux jours après).
Une piqure d’anticoagulation préventive vous sera réalisée tous les jours, en alternant les sites d’injection (fesses, cuisses, bras, ventre) pendant 1 mois.
Une fois rentré à la maison ou transféré en centre de réadaptation, vous devrez poursuivre à la fois la rééducation avec un kinésithérapeute mais aussi les exercices d’auto-rééducation qui vous auront été enseignés. L’un ne va pas sans l’autre dans l’optique d’une récupération rapide après chirurgie et les deux sont indispensables au garant d’un bon résultat.
Votre santé et votre sécurité sont notre priorité. Découvrez en vidéo les aménagements réalisés au IACOS pour vous permettre de venir en consultation ou en
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